En attendant de devenir le nom du drame intime de toute existence humaine, Œdipe a endossé plus d’un rôle : héros tragique, pécheur libidineux au Moyen Âge, révolté au temps des Lumières, philosophe au 19e siècle.
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En attendant de devenir le nom du drame intime de toute existence humaine, Œdipe a endossé plus d’un rôle : héros tragique, pécheur libidineux au Moyen Âge, révolté au temps des Lumières, philosophe au 19e siècle.
De nombreuses légendes affirment que les hommes sont nés de la terre qu’ils occupent. Aujourd’hui encore, le principe d’autochtonie sert à légitimer le droit d’être là où on est.
Une légende andine millénariste a traversé les siècles. Voici comment elle est devenue un symbole vivant de la nation péruvienne, avant de drainer des foules cosmopolites attirées par le kitsch du néochamanisme.
Les grands héros civilisateurs vont souvent par paires. Et le plus civilisé des deux n’est pas toujours celui qui l’emporte.
Depuis l’Antiquité, les mythes intriguent par leur étrangeté. Philosophes, poètes, puis linguistes, anthropologues et historiens on tenté de les déchiffrer de différentes manières.
De nombreuses légendes décrivent la manière dont les hommes auraient pris le pouvoir sur les femmes. Ce qui suppose qu’avant, elles le détenaient. Le matriarcat primitif a été plus d’une fois réfuté, puis a refait surface en appui à la cause féministe.
Même si le récit de déluge le plus célèbre se trouve dans la Bible, il en existe beaucoup d’autres, dont toute une série en Mésopotamie. Tour d’horizon des diverses versions du mythe, de ses interprétations et des tentatives d’explications de son émergence.
Identifier des ressemblances entre les mythes d’ici et de là-bas ne suffit pas. Encore faut-il expliquer pourquoi. Après bien des tentatives, la nouvelle mythologie comparée ne retient que deux raisons : l’héritage et l’emprunt.
Chez la plupart des peuples tribaux, l’enfance n’est ni masculine ni féminine. Il faut attendre la puberté pour devenir un homme ou une femme. Une initiation ou rite de passage précipite cette transformation.
De nombreuses sociétés ont ménagé une place à un « troisième sexe », qui n’est ni complètement homme ni complètement femme. Dans la plupart des cas, on ne naît pas ainsi, on le devient.
Selon certains anthropologues, les croyances présentent toutes un « air de famille ». La question reste quand même ouverte : une ou plusieurs familles ?