Nicolas Journet

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Parmi les signes distinctifs de l’être humain, il y a sa propension à coopérer avec un grand nombre de ses congénères. Et si le développement 
de son cerveau était allé de pair avec celui de sa sociabilité ?

De nombreuses sociétés ont ménagé une place à un « troisième sexe », 
qui n’est ni complètement homme ni complètement femme. 
Dans la plupart des cas, on ne naît pas ainsi, on le devient.


Chez la plupart des peuples tribaux, l’enfance n’est ni masculine 
ni féminine. Il faut attendre la puberté pour devenir un homme ou une femme. Une initiation ou rite de passage précipite cette transformation.

Une « histoire par le bas », s’appuyant sur les témoignages des poilus, 
s’est substituée à une lecture diplomatico-militaire de la guerre. 
Les motivations et le vécu des combattants apparaissent désormais 
comme l’une des clés d’interprétation du conflit.

Selon certains anthropologues, les croyances présentent 
toutes un « air de famille ». La question reste quand même ouverte : 
une ou plusieurs familles ?