Nicolas Journet

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La fouille d’un village de pêcheurs amérindiens du Nord-Ouest
 du Canada suggère que l’accaparement d’une ressource essentielle et son accumulation par une élite seraient aux sources de l’inégalité.

Tout ce que l’homme fait à l’animal est devenu, 
en l’espace de quelques années, 
un sujet de préoccupation morale.

Quand les philosophes se penchent sur les séries, ils y retrouvent l’écho des éternels dilemmes de l’existence et de l’histoire humaine.

Le zombisme est contagieux : après le roman,
 les écrans et les arts de la rue, le voilà qui infeste les traités de philosophie.

Pourquoi philosopher, 
si ce n’est pour apprendre à mieux vivre ?

Comment concevoir l’égalité sans ruiner la liberté ? Telle est la question qui, depuis l’effondrement des totalitarismes, occupe l’horizon nécessaire des philosophies de la justice sociale.

Les fondateurs de l’école de Francfort poursuivent l’œuvre critique du marxisme et l’étendent à ce qui incarne l’esprit de la modernité : les Lumières et la raison.

Mettre au clair comment l’irrationnalité vient à l’homme : tel est le projet de Jon Elster.

Au seuil des années 1970, la science est dans le viseur des philosophes. On lui a déjà reproché ses usages désastreux. Désormais, c’est à sa capacité de dire le vrai que s’attaquent de flamboyants penseurs.

Pour vivre dans ce monde qui lui est étranger, l’homme n’a d’autre choix que d’exercer sa liberté. Il faut imaginer Sisyphe heureux, ajoutera Albert Camus.

En 1982, la psychologue Carol Gilligan, fit cadeau à la communauté intellectuelle d’un mot a priori banal, le care. À lui seul, il occupe le centre d’un débat de philosophie morale, sociale et politique qui se poursuit de nos jours.

Les phrases ont-elles un sens hors des conditions dans lesquelles elles sont produites et reçues ? En montrant qu’il n’en était (presque) rien, John Searle remettait en question la nature même du langage.