Les joueurs compulsifs, pathologiques, font l'objet d'un intérêt accru de la part des psychologues ces dernières années. Ils sont « dépendants » et ne peuvent s'arrêter de jouer avant d'avoir tout perdu. Le joueur pathologique passe généralement par trois phases, s'étalant sur dix à quinze ans : une phase de gain qui l'engage dans le monde du jeu avec l'illusion que ce gain va résoudre ses difficultés; une phase de perte, où l'individu joue pour tenter de « se refaire »; une phase de désespoir avec activité frénétique de jeu accompagnée de difficultés économiques et relationnelles. Cet ouvrage décrit également les modes de prise en charge existants actuellement.
Le Jeu pathologique
Marc Valleur et Christian Bucher, Puf, « Que sais-je ?», 1997, 128 p., 42 F.