La pensée pour Hegel est dialectique, faite de tensions et de contradictions à surmonter. Car en dépit des apparences, la philosophie témoigne, envers et contre tout, qu’il y a de la raison dans le monde.
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La pensée pour Hegel est dialectique, faite de tensions et de contradictions à surmonter. Car en dépit des apparences, la philosophie témoigne, envers et contre tout, qu’il y a de la raison dans le monde.
Il est vain de faire plus quand on peut faire moins, soutient Guillaume d’Occam. Le défenseur de la parcimonie impose les rigueurs de l’analyse logique à la philosophie. Et même au pouvoir du pape...
En cette seconde moitié du 17e siècle, un philosophe britannique fait souffler sur la pensée un vent de modernité. Contre le pouvoir arbitraire, il affirme les droits fondamentaux de l’individu. Et sa réflexion sur l’esprit humain quitte le champ de la spéculation pour s’inspirer des sciences expérimentales.
Qualifié de « mouvement », voire de « nébuleuse », le pragmatisme est le grand courant de la philosophie américaine. Ses représentants se réclament tous de « l’esprit de laboratoire », c’est-à-dire de l’attention portée à l’expérience, à toute expérience.
Rénovateur du scepticisme, le philosophe écossais se met en quête des mécanismes par lesquels les croyances sont produites.
En valorisant la raison et en rejetant les passions, l’Occident n’a cessé de nier le caractère chaotique et irrationnel de la réalité. Par-delà bien et mal, Nietzsche dénonce les idéaux morbides de notre civilisation.
Défaire les liens avec le corps, relier harmonieusement les citoyens dans la cité ou les parties de l’âme entre elles… Qu’il soit question de connaissance, de morale ou de politique, la philosophie platonicienne apparaît comme une recréation de liens.
Impossible de comprendre la philosophie de Søren Kierkegaard sans comprendre le lien qui l’unit à ses expériences personnelles. À rebours des philosophies systématiques, ce penseur de l’existence s’emploie à comprendre « le chemin de la vie » et à saisir l’énigme du moi.
Descartes est souvent dépeint comme le héros de la modernité. Pour tempérer ce discours, les études cartésiennes s’emploient aussi à montrer les continuités afin de mieux mettre au jour sa vraie nouveauté.
L’ignorance, le mal, la mort… La finitude humaine n’est pas pour Kant un défaut mais le point de départ de sa philosophie. Il repense ainsi morale, droit et politique en les fondant non pas sur un ordre transcendant, mais sur des principes que les hommes imposent à leur propre volonté.
Adhérer à une religion, c'est s'inscrire dans une lignée croyante et en transmettre l'enseignement. Une exigence qui se heurte aujourd’hui à la sécularisation des sociétés.