Incontournable mais inexpliqué, le placebo déconcerte les soignants et décourage les chercheurs. Il peut même se transformer en effet nocebo ! Dans ce cas, le patient aggrave seul ses symptômes, simplement parce qu’il juge que son état va empirer.
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Incontournable mais inexpliqué, le placebo déconcerte les soignants et décourage les chercheurs. Il peut même se transformer en effet nocebo ! Dans ce cas, le patient aggrave seul ses symptômes, simplement parce qu’il juge que son état va empirer.
Qu’est-ce que l’esprit ? Se résume-t-il à l’activité de notre cerveau ? Aujourd’hui la neurobiologie tente, avec un succès modeste, de dissiper le mystère.
La méditation est-elle victime de son succès ? Si ses bienfaits sont amplement documentés, son expansion vertigineuse suscite une certaine méfiance.
Les personnes alexithymiques ont du mal à identifier et verbaliser leurs émotions, lesquelles ressurgissent souvent sous forme de douleurs et maladies.
Se persuader qu’on va bien : est-ce vraiment possible ? Utile ? Suffisant pour tenir bon face aux coups du sort ?
Le mot psychosomatique vient à l’esprit dès que l’on suspecte une origine psychologique à un symptôme ou à une maladie. D’où viennent précisément ces états, qui en souffre, et comment les soigner ?
Prendre conscience, en temps réel, de l’activité de son cerveau, pour mieux la contrôler : c’est tout l’enjeu du neurofeedback depuis un demi-siècle. Mais est-ce que ça marche vraiment ?
Elles ont alimenté de nouveaux champs d’études sur les animaux, les discriminations ou encore l’attachement des jeunes enfants.
Patiente et amie de Freud, Marie Bonaparte a contribué à diffuser la psychanalyse en France
Dans les années 1920, ces deux figures de la psychanalyse s’opposent à propos des origines de la vie psychique et de la prise en charge thérapeutique des enfants.
Pour les chercheurs en neurosciences, la musique joue sur les trois sphères de notre organisation psychique : cognition, émotion, action.
Dotés d’un sens du rythme et capables de composer des mélodies, plusieurs d’entre eux se révèlent également capables de « jouer » d’un instrument.
Les effets thérapeuthiques de la musique sont aujourd’hui mieux compris. En restructurant les connexions neuronales, elle peut être mobilisée contre la dyslexie, les troubles de l’attention ou encore Alzheimer.
L’amitié répond à un besoin de protection et de valorisation, d’où la tendance inconsciente à choisir des camarades qui nous ressemblent. Mais avant tout, elle représente aussi un idéal.
Pour Robin Dunbar, chercheur émérite en psychologie évolutionniste à l’université d’Oxford, nos amitiés dépendent pour une bonne part du fonctionnement de notre cerveau, et font, en retour, du bien à notre corps.