Dans quels contextes les changements de vie surviennent-ils ? Faut-il y voir l’aboutissement de décisions réfléchies, l’expression d’insatisfactions latentes ou l’effet d’injonctions sociales ?
Dans quels contextes les changements de vie surviennent-ils ? Faut-il y voir l’aboutissement de décisions réfléchies, l’expression d’insatisfactions latentes ou l’effet d’injonctions sociales ?
Il est mille manières de prendre un nouveau départ : de façon réfléchie, improvisée, involontaire, joyeuse ou brutale. Ces moments inauguraux façonnent l’existence, lui donnent des atours romanesques et renforcent notre sentiment de vivre. Rencontre avec la philosophe Claire Marin, qui consacre à ces « débuts » un passionnant essai philosophique.
Les romans comme les sciences humaines aiment évoquer l’audace de ceux qui partent à la recherche d’une nouvelle vie. Ils parlent peu de ceux qui rentrent et peinent à réintégrer leur place.
Hugo Albandea, journaliste à Sciences Humaines, a connu, entre 19 et 31 ans, une conversion puis une déconversion. Deux changements de trajectoire profonds.
Alors que les sagesses antiques préconisaient d’accepter notre destin, nous sommes désormais incités à nous en émanciper pour inventer notre vie. Comment s’est opéré ce basculement ?
Vivre de voyages, de paysages et de rencontres : c’est le pari des nouveaux nomades, qui choisissent de bouger au gré de leurs envies à l’âge où les autres cherchent à s’installer. Le journaliste Maxime Brousse a enquêté un an auprès de ces itinérants 2.0.
Leurs parents partaient élever des chèvres dans le Larzac ; eux ouvrent en famille des boulangeries bio dans des bourgs ruraux. Si le désir de campagne, né dans le sillage de Mai 68, connaît un regain important, le profil des néoruraux et les contours de leurs projets ont évolué.
Avis aux amateurs : la Maison commune des transitionneurs de Joigny, dans l’Yonne, accueille à l’essai les candidats à l’installation. Longtemps en déclin, la cité icaunaise est en passe de devenir « the place to be » des Parisiens en quête de sobriété.