Chine

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Autrefois cachées dans les brumes de la mythologie, les origines de la Chine sont maintenant explorées par l’archéologie : se dévoile dès lors un long processus de construction de l’État.

Un Chinois n’est ni taoïste, ni confucianiste, ni bouddhiste, ni athée, mais tout ça à la fois, par alternance s’il le faut. Plongée en pragmatisme religieux.

Durant son histoire millénaire, le taoïsme a connu bien des métamorphoses. Rétrospective d’une dynamique…

Taoïsme, confucianisme, bouddhisme… Dans le monde chinois (Chine, Mongolie, Corée, Japon, Viêtnam), où les pratiques se mélangent, les diverses sagesses semblent parfois n’en former qu’une.

Entrée à la Cité interdite comme concubine, Cixi devient une dame de fer qui régnera sur l’empire chinois pendant cinquante ans.

De l’Extrême-Orient à l’Occident, des empires se consolident. 
Un réseau continu de connexions s’amorce.

Billets de banque, élites plébiscitant le thé, hauts-fourneaux,
 recours aux entreprises privées… Avant la Grande-Bretagne,
 la Chine des Song amorce son développement.


La mondialisation néolibérale entraîne une explosion des échanges, 
qui dope la production mondiale de richesses. Certaines régions du Monde,
 la Chine en tête, connaissent une croissance inédite.

L’historien Joseph Needham a le premier établi la liste impressionnante des découvertes et innovations chinoises, dont beaucoup ont précédé celles de l’Occident. Dès lors, se pose une question encore irrésolue : pourquoi n’y a-t-il eu de Galilée ni de Newton chinois ?

En 1900, un gouvernement international est mis en place dans une ville chinoise, Tianjin. Une expérience étonnante vingt ans avant la création de la Société des nations.

La Chine fait le pari de ressusciter la route de la Soie. Avec ce projet amorcé il y a quatre ans, le pays entend affirmer son hégémonie économique et politique sur l’espace eurasiatique.