Désirant, abusé, affamé, maternel, sportif, vieillissant… : le corps féminin est au centre de nombreux récits. Témoin d’un nouvel âge du féminisme ?
Désirant, abusé, affamé, maternel, sportif, vieillissant… : le corps féminin est au centre de nombreux récits. Témoin d’un nouvel âge du féminisme ?
Longtemps sous-représentée, la diversité ethnoculturelle se fait une place dans la littérature française, estime Alain Mabanckou, écrivain majeur de la littérature francophone.
Le monde de l’entreprise a peu inspiré les écrivains français du 20e siècle, jusqu’à l’irruption de l’open space dans le roman des années 1990. Avec la montée du chômage, la figure du cadre effondré d’ennui a rapidement cédé la place à celle du salarié sous pression.
Depuis les années 1980, la littérature française ausculte la famille de l’intérieur. En marge du roman et de l’autobiographie, l’autofiction et le récit de filiation explorent ses violences et ses tensions, les transmissions imparfaites et les ruptures sociales.
Qu’ils soient courageux, résilients ou ascétiques, les héros restent au centre des récits littéraires. À travers leurs trajectoires et tiraillements, ce sont nos valeurs qui se donnent à lire.
L’écrivain ne doit pas être confondu avec un sociologue, estime le romancier Mathieu Larnaudie. Le regard singulier qu’il jette sur la société lui permet au contraire de l’éclairer d’un jour nouveau.
Inventer d’autres langues, d’autres histoires, d’autres rythmes pour évoquer les convulsions du monde : c’est le pari d’une génération d’écrivains français qui repensent, comme Laurent Gaudé, la figure de l’auteur engagé.
La littérature française fait retour au réel. Les écrivains s’immergent dans la société pour en dévoiler les ressorts et en formuler les impensés.
L’historien a passé plus de quarante ans à écrire l’œuvre de sa vie : une histoire de France qu’il présente comme un récit épique et vivant vers la conquête de la liberté humaine. Sa vision héroïque de l’histoire, empreinte de romantisme, lui attirera des critiques pour son manque d’objectivité.
Senlis, dans l’Oise, est un lieu de rassemblement pour les Ukrainiens. Ils cultivent la mémoire d’Anne de Kiev, devenue reine de France en 1051, à une époque où la cité picarde abritait le trône.
Augmenter le nombre de diplômés du supérieur et propulser les universités françaises en tête des classements internationaux, tels sont les objectifs des pouvoirs publics depuis le début des années 2000. Mais en l’absence de moyens suffisants, ces ambitions sont-elles vraiment conciliables ? Enquête.