Langage texto, néologismes, émojis : ces nouvelles pratiques mettent-elles vraiment la langue en danger ou témoignent-elles de sa vitalité ?
Langage texto, néologismes, émojis : ces nouvelles pratiques mettent-elles vraiment la langue en danger ou témoignent-elles de sa vitalité ?
Les théories sur l’acquisition du langage ont longtemps débattu du caractère inné ou acquis de cette faculté, avant d’adopter une position médiane, valorisant l’interaction et l’envie de communiquer du bébé.
Les significations et connotations de cette insulte ne sont pas les mêmes d’une langue à l’autre. La preuve par les traductions du fameux « Casse-toi, pauvre con ! ».
À rebours des spécialistes des langues qui les étudient comme des entités en soi, Louis-Jean Calvet considère que les langues n’existent pas hors de l’environnement dans lequel elles sont pratiquées.
Ateliers de cuisine, contes bilingues, collations… Depuis une vingtaine d’années, l’enseignante Clothilde Jouzeau ouvre sa classe aux parents non francophones.
L’acquisition d’une langue ne se fait pas tout à fait de la même façon selon qu’on a 5 ans ou 50 ans.
Les débats sur l’écriture et la grammaire inclusives suscitent les controverses les plus vives. La langue française a-t-elle besoin d’être réformée ?
De récents travaux mettent en évidence des différences neuronales significatives, d’un individu à l’autre, associées aux capacités d’apprentissage des langues.
Le sociolinguiste Louis-Jean Calvet observe les flux et reflux linguistiques. Avec une conviction : toutes les langues n’ont pas la même valeur marchande. La mondialisation conduit à la dévaluation de certaines langues, au profit d’autres.
L’homme aurait-il parlé « pidgin » avant de pouvoir faire des phrases ?
Dans la continuation des travaux de Noam Chomsky, Jerry Fodor a développé une vision modulaire de l’esprit, dans laquelle le langage se comporte comme une sorte de sous-programme autonome. Avec quelles preuves ?
Si la langue est un système, elle ne s’actualise qu’à travers des discours et des locuteurs singuliers. En distinguant l’énonciation de l’énoncé, Benveniste replaçait l’humain au cœur du langage.
Partant du constat que le simple fait de baptiser accomplit ce qui est dit, John L. Austin ouvre la voie à une théorie générale du langage où tout énoncé est, à divers degrés, une action.