De ce Louis IX parti en croisade, l’histoire a fait un nom transcendant les frontières de la France. Retour sur la fabrique de Saint Louis.
De ce Louis IX parti en croisade, l’histoire a fait un nom transcendant les frontières de la France. Retour sur la fabrique de Saint Louis.
Roi des Francs, Charlemagne régnait sur un territoire à cheval sur les actuelles France et Allemagne, tout en rêvant de l’Empire romain. Bref, il était européen avant l’heure.
Les soixante-huitards, des étudiants devenus bobos ? C’est oublier un peu vite le reste du mouvement, qui fut loin de se limiter aux bancs de la Sorbonne ou aux amphis de Nanterre.
La Commune de Paris a duré seulement 72 jours, et s’est finie dans un bain de sang. Elle continue pourtant à représenter un idéal pour beaucoup. Quentin Deluermoz, spécialiste du 19e siècle, revient pour nous sur ce paradoxe.
La légende passe rapidement sous silence les faces les plus sombres de Napoléon, du rétablissement de l’esclavage aux millions de morts européens. Et si c’était là le vrai génie de l’empereur ?
Louis XIV est-il le Soleil de notre panthéon national, ou l’astre noir de l’histoire de France ? Un bilan nuancé s’impose.
Clovis est-il le fondateur d’une France catholique et éternelle ou bien un chef barbare opportuniste ?
À en croire les légendes familiales, nous avons tous un grand-père résistant. En réalité, ils ne furent pas nombreux à oser prendre les armes.
Il a suffi, au printemps 2017, qu’Emmanuel Macron qualifie la colonisation de crime contre l’humanité pour déchaîner les passions. Encore faudrait-il définir ces notions…
La Révolution française a proclamé haut et fort l’égalité entre tous les citoyens. Mais était-elle valable pour tous et toutes ?
Sainte envoyée par Dieu pour sauver la France, analphabète manipulée à des fins militaires, fille du peuple en armes…, Jeanne d’Arc a revêtu bien des costumes au fil du temps.
C’est en douce France que Cro-Magnon aurait tout inventé : l’art, le langage, la pensée… À travers ce conte de fées, notre approche de l’histoire nationale se dévoile.
La crise du milieu de vie est devenue un lieu commun dans les magazines, romans et films grand public. Cette notion relève-t-elle du mythe ou repose-t-elle sur une réalité scientifique ?
Claude Lévi-Strauss rencontre en 1942 le linguiste Roman Jakobson qui provoque chez lui une « illumination » dont il a tiré depuis une œuvre, une méthode, une vision des cultures humaines, en même temps qu’il introduisait le structuralisme dans les sciences sociales.
En Inde comme à Rome et en Scandinavie, Georges Dumézil, linguiste, historien et mythologue, extrait des textes anciens la présence d’une même tripartition des dieux et des hommes. Il est, sans le reconnaître, l’un des bâtisseurs de l’analyse structurale.
La légende napoléonienne pose les bases d’un puissant mythe national. Les Français sont restés sensibles à la figure de l’homme providentiel qui viendra redresser le pays.
Une légende andine millénariste a traversé les siècles. Voici comment elle est devenue un symbole vivant de la nation péruvienne, avant de drainer des foules cosmopolites attirées par le kitsch du néochamanisme.
Sisyphe est ce héros que les dieux de l’Olympe condamnèrent à pousser inlassablement le même rocher. Albert Camus y a vu le modèle de l’homme jeté dans un monde fait de répétition et d’absurdes activités. Qu’avait donc fait Sisyphe pour mériter ce châtiment ? La réponse fait de lui un héros transhumain.