Elles nous promettent une meilleure compréhension du cerveau, de la cognition, des émotions, des relations interpersonnelles… Les neurosciences ont-elles les moyens de leurs ambitions ?
Elles nous promettent une meilleure compréhension du cerveau, de la cognition, des émotions, des relations interpersonnelles… Les neurosciences ont-elles les moyens de leurs ambitions ?
Bête et méchant, l’apprentissage par cœur ? Dévalorisé dans les années 1970, ce mal aimé revient au goût du jour, sous l’influence des sciences cognitives.
Appelé presque indistinctement TDA/H ou hyperactivité, ce trouble sème la zizanie dans les familles et les écoles. Il perturbe le développement des enfants et déconcerte parents et enseignants. Quels sont les symptômes ? Comment le soigne-t-on ? Comment évolue-t-il à l’âge adulte ?
On les appelle « hétérogènes », ces enfants qui brillent par leur génie dans certains domaines et sont à la traîne dans d’autres. Quelles sont les particularités de ces enfants ? Comment expliquer ce grand écart ?
Croyances ne reposant sur rien, observations réelles mais mal interprétées, imagerie parfois trompeuse… Plus le cerveau fascine, plus on peut croire n’importe quoi à son sujet.
Un diagnostic incertain et fourre-tout, des profils cliniques bien plus divers que ce qui est enseigné dans les manuels… À travers le monde, plusieurs spécialistes jettent un pavé dans la mare : et si le concept d’Alzheimer n’était pas valide ?
L’empathie du professeur est un puissant levier de réussite scolaire, comme le montre Catherine Guéguen, qui s’appuie sur les travaux des neurosciences. Elle appelle à une formation des enseignants à la gestion des émotions : les leurs et celles des élèves.
Se concentrer nécessite de multiples activités cérébrales : définir un objectif, sélectionner les informations pertinentes pour y parvenir, mettre en place une série d’actions dans ce but et, surtout, savoir résister à la dispersion.
Les neurosciences cognitives permettent de mieux comprendre ce qui stimule ou au contraire inhibe le cerveau face aux apprentissages. Stanislas Dehaene, professeur au Collège de France, explique comment en tirer parti.
Le corps n’est pas au service de l’esprit : il en fait partie. Telle fut la thèse défendue par Francisco Varela, théoricien de la « cognition incarnée » et pionnier du rapprochement entre bouddhisme et neurosciences.
Si l’on a tout à découvrir en arrivant au monde, l’apprentissage n’est pas le privilège exclusif de la jeunesse, il est possible tout au long de la vie. Mais à la condition d’y trouver du plaisir…