Halte au surinvestissement parental ! Voilà qui résume les expériences d’une des psychologues les plus en vue de ces dix dernières années.
Halte au surinvestissement parental ! Voilà qui résume les expériences d’une des psychologues les plus en vue de ces dix dernières années.
Ses travaux sur les effets du manque d’affection chez les nourrissons abandonnés ont conduit à faire émerger le concept de bientraitance.
En dépit de leur immaturité motrice, les bébés, dès la naissance, explorent leur environnement et ont une connaissance de ses lois. C’est ce que montrent des recherches toujours plus nombreuses.
Dès ses premiers mois, le nourrisson imagine, anticipe, catégorise, calcule, connaît les lois de la physique et fait preuve d’un sens social. Cette découverte, qui doit beaucoup aux nouvelles techniques d’expérimentation, bouleverse notre compréhension de la cognition humaine.
À peine sorti du ventre maternel, le nouveau-né est confronté à un monde totalement inconnu. Se sent-il désarçonné, traumatisé ? Apparemment non : il cherche aussitôt à donner cohérence et stabilité à sa vie nouvelle.
On ne voit plus l’enfant comme un adulte en moins bien, qui acquiert l’une après l’autre les étapes de l’intelligence. Grâce à de nouvelles méthodes d’observation, la vie fœtale même se révèle riche en surprises.
Spontanément, sans méthode mais avec un enthousiasme débordant, l’enfant ne demande qu’à maîtriser la communication. Le langage en constitue la voie royale… mais sa maîtrise est herculéenne !
Sur le ventre ou sur le dos ? Body ou turbulette ? Sein ou biberon ? En matière de puériculture, les prescriptions varient au fil du temps, quitte à se contredire.
Télévisions, tablettes, ordinateurs… Les écrans de tous genres ne cessent de fleurir dans l’univers des moins de 3 ans. Pour le meilleur ou pour le pire ?
Mieux formées et reconnues, les assistantes maternelles agréées n’ont plus qu’une lointaine parenté avec les nourrices d’autrefois.
Les bébés développent très tôt une mémoire qui leur permet de reconnaître des sons ou des personnes proches. Toutefois, les souvenirs ont du mal à s’inscrire durablement avant l’âge de 3 ans. Pourquoi ?
L’apprentissage des mathématiques n’est pas qu’une affaire de nombres. Il va de pair, entre autres, avec le développement du langage et de la sociabilité.
Le bébé est bien plus intelligent qu’on le croyait. Il possède une capacité d’apprentissage plus développée que les adultes, une conscience de soi précoce et d’étonnantes capacités de raisonnement.
Comme il s’est adapté à l’écriture ou à la lecture de textes imprimés, le cerveau s’adapte aujourd’hui aux écrans. À chaque âge, les outils numériques peuvent développer certaines capacités cognitives… sous réserve d’un usage approprié.