De la maternelle à l’université, les innovations pédagogiques fleurissent dans l’enseignement. Elles témoignent de la nécessité de s’adapter aux nouvelles générations d’élèves.
De la maternelle à l’université, les innovations pédagogiques fleurissent dans l’enseignement. Elles témoignent de la nécessité de s’adapter aux nouvelles générations d’élèves.
Chez les élèves comme chez les enseignants, le « capital émotionnel » constitue une ressource précieuse pour le développement personnel, professionnel et organisationnel. D’où l’importance d’apprendre à identifier ses émotions et celles des autres.
Avec son traité d’éducation, Jean-Jacques Rousseau initie la révolution copernicienne qui met l’enfant au centre du processus éducatif.
Apparue dans les années 1990, l’expression « devoir de mémoire » s’est imposée dans l’espace public. Elle s’est polarisée sur la Shoah, puis sur d’autres tragédies historiques comme l’esclavage. Qu’est-ce qui distingue le devoir de mémoire des commémorations classiques ? Comment enseigner la mémoire à l’école ? Peut-on lui opposer un droit à l’oubli ?
Pape de la pédagogie, Philippe Meirieu sort les griffes dans son dernier livre. Les « antipédagos » ? Passéistes et élitistes ! Les « hyperpédagos » ? Incompétents et sectaires ! Les aficionados des neurosciences ? Scientistes ! Mais alors, à qui se référer pour éduquer les enfants ?
Au début du 20e siècle, des psychologues se font pédagogues. Ils prônent, chacun à leur manière, une école active qui réponde aux besoins de l’enfant.
Aujourd’hui considéré comme l’un des plus influents penseurs du développement de l’enfant, ce psychologue biélorusse a mis l’accent sur le rôle des interactions sociales dans les processus d’apprentissage.
Elles nous promettent une meilleure compréhension du cerveau, de la cognition, des émotions, des relations interpersonnelles… Les neurosciences ont-elles les moyens de leurs ambitions ?
De l’ordinateur au téléphone portable, les écrans ont envahi le quotidien des enfants et adolescents. À la maison ou à l’école, peuvent-ils avoir des vertus ?
Quels sont les grands enjeux de l’éducation d’aujourd’hui ? Nous avons posé la question à quatre penseurs.
L’éducation aux images passe notamment par l’étude de leur histoire, de leur mode de fabrication et surtout par l’exercice du regard.
Dans un premier 20e siècle traversé de conflits, Célestin Freinet voulait rendre la société meilleure. Sa pédagogie novatrice, fondée sur l’autonomie et la coopération, est issue de ses expériences de guerre.
L’un des psychologues les plus influents du 20e siècle, Carl Rogers, a profondément marqué les pratiques de la relation d’aide. Psychologues, enseignants, travailleurs sociaux, infirmiers, médiateurs…, nombreux sont ceux qui s’inspirent de ses théories. Ses détracteurs, quant à eux, lui reprochent son angélisme.
Les initiatives et expérimentations fourmillent dans les classes, portées par des acteurs de terrain pleins de ressources.
Quelle école voulons-nous ? Comment l’adapter aux défis d’aujourd’hui ? Et par quels leviers conduire le changement dans une institution souvent perçue comme sclérosée ? Ces questions de fond méritent un débat renouvelé, collectif. Car depuis Jules Ferry, tout a changé : les individus, la société, l’économie, les voies d’accès au savoir.
Jean-Michel Blanquer, ministre de l’Éducation nationale, livre à Sciences Humaines sa philosophie de l’école et sa conception de son propre rôle, dans un dialogue approfondi avec le sociologue Edgar Morin, défenseur d’une éducation plus innovante. Avec respect, beaucoup de points d’accord mais aussi quelques divergences, le savant et le politique dessinent les contours de leur école idéale.