L’Europe n’est pas un gène, mais un geste. Dans son dernier essai, le philosophe et philologue Heinz Wismann définit le continent moins comme une réalité géographique que comme un esprit en perpétuelle renaissance.
L’Europe n’est pas un gène, mais un geste. Dans son dernier essai, le philosophe et philologue Heinz Wismann définit le continent moins comme une réalité géographique que comme un esprit en perpétuelle renaissance.
Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, les auteurs qui dénoncent les dangers et les vices de la civilisation technique mettent à mal les idées de progrès et d’autonomie de l’homme. Signent-ils pour autant l’arrêt de mort de l’humanisme ?
C’est une image d’Épinal : les salons des Lumières réunissaient des penseurs progressistes, invités par des femmes d’exception, qui auraient été les premiers influenceurs de l’opinion publique… Qu’en pensaient leurs contemporains ?
L’humanité se porte mieux que jamais : statistiques à l’appui, Steven Pinker estime que les idéaux des Lumières ne cessent de progresser à travers la planète, malgré les aléas du populisme.
Croissez et multipliez, nous dit la Bible. Oui, mais pas trop vite, met en garde Malthus, premier théoricien de la surpopulation.
Comment perdre l’espoir… et le retrouver en six étapes. Avec, en prime, quelques recettes pour changer le monde.
Depuis un quart de siècle, l’unification technoéconomique du monde entraîne des réactions de replis et des crises, économique, écologique, sociétale qui semblent nous précipiter vers le chaos. Mais ce peut-être aussi l’annonce d’un nouveau commencement.
Et si la crise économique représentait une opportunité pour réinventer le travail ?
Pendant des années, la théorie de la transition démographique a expliqué l’accroissement de la population mondiale. Aujourd’hui, des experts contestent son caractère global. Leurs analyses désamorcent l’idée d’une bombe au bord de l’implosion.
Objectif de la majorité des économistes et des gouvernements, la croissance économique est soumise à de nombreux débats. Est-elle en bout de course ? Est-elle nocive pour notre planète, donc pour l’humanité ?
Selon l’économiste Marc Giget, nous sommes aujourd’hui dans cette inquiétante période de transition durant laquelle l’innovation devient visible dans beaucoup de secteurs mais pas encore ses résultats sur l’emploi, la croissance et notre bien-être.
Jean-Michel Besnier, philosophe, docteur en sciences politiques (université Paris-IV/CNRS). Auteur de Demain les posthumains. Le futur a-t-il encore besoin de nous ?, Hachette, 2013, et de L’Homme simplifié. Le syndrome de la touche étoile, Fayard, 2012.
Notion forgée en opposition aux grandes idéologies de la modernité, la postmodernité ouvre la voie à une nouvelle ère. Celle de l’éclatement des savoirs et de la société redessinée par le règne de l’individu.