Psychopathologie

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Un adulte qui ne peut plus accomplir des gestes simples, un enfant pathologiquement maladroit…, les troubles gestuels sont fréquemment associés à des problèmes neurologiques.

Pourquoi un enfant intelligent ne peut-il apprendre à lire ou à compter ? En plus de l’environnement social et de la motivation, les facteurs neurologiques sont aujourd’hui incriminés.

Les personnes schizophrènes sont souvent stigmatisées, à tort, comme dangereuses. Alors qu’elles souffrent avant tout d’incohérences entre pensées, émotions et comportements.

La souffrance profonde des patients, qui se dévaluent en permanence, se traduit par des conduites déviantes qui défient à la fois l’entourage et les normes sociales.

D’origine cérébrale ou non, isolées ou associées à des symptômes très différents, les amnésies ne concernent que certains types de souvenirs.

Agoraphobie, phobie sociale, phobie d’un objet… Des peurs ordinaires peuvent devenir disproportionnées au point de limiter déplacements ou activités.

Le développement récent des sciences du cerveau permet de mieux comprendre certains troubles mentaux, en les reliant à des atteintes cérébrales auparavant insoupçonnées.

Depuis l’Antiquité, les médecins s’ingénient à nommer, répertorier, expliquer, prendre en charge les troubles mentaux. Et ils ne sont pas au bout de leurs peines…

La dépression ne se résume pas à la tristesse : ses manifestations, très variables, peuvent altérer l’ensemble du quotidien, depuis le sommeil et l’appétit jusqu’à la vie sociale.

Le choix d’une prise en charge, mais aussi le regard que le patient va porter sur lui-même, dépendent du diagnostic. Une étape d’observation aussi essentielle que difficile.

Une maladie mentale ne se résume pas à sa définition médicale. Elle s’inscrit dans un contexte donné, où les patients eux-mêmes participent à la définition de ce qui est normal ou non.

Malgré l’évolution de nos connaissances, les troubles mentaux restent en grande partie une énigme. Et la définition de l’individu « normal » ne progresse guère…

Des pensées répétitives angoissantes et des comportements rituels incessants pour les conjurer : les patients peuvent passer plusieurs heures par jour à laver, vérifier, ruminer…

Les psychiatres sont confrontés à un casse-tête : comment s’entendre pour repérer et décrire des symptômes fluctuants, d’origine méconnue, et dont le caractère pathologique reste parfois sujet à caution ? L’unanimité est impossible.

Retrouve-t-on des dépressifs ou des schizophrènes dans toutes les cultures ? Ou celles-ci se distinguent-elles par leurs propres troubles ? Le cas échéant, les disparités culturelles doivent être prises en compte à chaque étape du diagnostic et du traitement.

Un diagnostic incertain et fourre-tout, des profils cliniques bien plus divers que ce qui est enseigné dans les manuels… À travers le monde, plusieurs spécialistes jettent un pavé dans la mare : et si le concept d’Alzheimer n’était pas valide ?

C’est dans l’indifférence quasi générale que les seniors sont massivement touchés par la dépression : on a tendance à croire qu’elle constitue un phénomène somme toute ordinaire, au soir de la vie. Or, pas du tout  il s’agit bel et bien d’une maladie, qui n’est ni normale ni inéluctable, quel que soit l’âge.

Les maladies liées au vieillissement, Alzheimer en tête, font peur. Pourtant, la frontière de ce qui est normal ou préoccupant avec l’âge est très incertaine. D’autant que les troubles varient du tout au tout suivant l’histoire et la personnalité de chacun.

Des programmes de traitement de l’autisme sont fondés sur une intervention intensive des équipes soignantes. Malgré cela, on ne parvient pas à sortir de l’autisme. Pourquoi ?

Ils vivent depuis leur enfance murés dans une pièce, à l’écart du monde. Ce sont les enfants-placards. Leur drame nous montre les ravages que produisent les carences affectives sur le développement.