Née sur TikTok de la réaction de jeunes internautes face à des baby-boomers jugés condescendants, la réplique est entrée dans le langage courant. Slogan franchement âgiste, ou symbole de la politisation d’une génération ?
Née sur TikTok de la réaction de jeunes internautes face à des baby-boomers jugés condescendants, la réplique est entrée dans le langage courant. Slogan franchement âgiste, ou symbole de la politisation d’une génération ?
Liposuccions, augmentations mammaires et chirurgie du sexe féminin se banalisent. Comment l’expliquer ?
Une fatigue généralisée semble s’être emparée des sociétés occidentales. L’épuisement se décline dans. tous les domaines : professionnel, familial, amoureux, démocratique… Au côtés de la médecine, les sciences sociales permettent de décrypter ce phénomène.
Le climat, la démocratie, le langage, la monnaie sont pour Dominique Bourg des « communs » : des biens essentiels à la vie de tous et pourtant infiniment vulnérables. La pensée individualiste a nié jusqu’à la possibilité du commun, le réel lui revient en boomerang. Encore faudrait-il qu’elle l’admette.
Philosophe des sciences et militant vegan, Thomas Lepeltier argumente en faveur d’une abolition de l’élevage. Cet arrêt, plaide-t-il, nous conduirait vers un monde moins violent.
Dans l’essentiel de nos textes de loi, l’appartenance à un sexe n’est plus déterminante. Pourquoi l’état civil ferait-il exception ?
Vers le réel. Œuvres choisies, Emmanuel Carrère, Gallimard, coll. « Quarto », 2023.
Omniprésente dans la littérature contemporaine, l’école est vécue par les élèves comme le lieu de basculement : celui de la relégation ou de l’émancipation sociale. Les enseignants, eux, dépeignent l’inertie d’un système miné par les inégalités.
Sous l’œil des romanciers, les vies inquiètes des « ni riches ni pauvres » éclairent les transformations de la société française. Au grand rêve de prospérité des années 1960 s’est substituée la peur de la précarisation.
Cyberguerres, catastrophes climatiques, migrants par millions... Miroir de nos angoisses politiques, la littérature de science-fiction dessine un futur bien sombre.
Désirant, abusé, affamé, maternel, sportif, vieillissant… : le corps féminin est au centre de nombreux récits. Témoin d’un nouvel âge du féminisme ?
Longtemps sous-représentée, la diversité ethnoculturelle se fait une place dans la littérature française, estime Alain Mabanckou, écrivain majeur de la littérature francophone.
Le monde de l’entreprise a peu inspiré les écrivains français du 20e siècle, jusqu’à l’irruption de l’open space dans le roman des années 1990. Avec la montée du chômage, la figure du cadre effondré d’ennui a rapidement cédé la place à celle du salarié sous pression.
Depuis les années 1980, la littérature française ausculte la famille de l’intérieur. En marge du roman et de l’autobiographie, l’autofiction et le récit de filiation explorent ses violences et ses tensions, les transmissions imparfaites et les ruptures sociales.
Inventer d’autres langues, d’autres histoires, d’autres rythmes pour évoquer les convulsions du monde : c’est le pari d’une génération d’écrivains français qui repensent, comme Laurent Gaudé, la figure de l’auteur engagé.
La littérature française fait retour au réel. Les écrivains s’immergent dans la société pour en dévoiler les ressorts et en formuler les impensés.