Un deuil, un accident, une agression imposent un virage radical à l’existence. Mais tout le mondene se laisse pas abattre, certains parvenant même à retourner les épreuves à leur avantage. Comment font-ils ?
En Europe, trois salariés sur quatre rêvent de tout quitter pour changer de vie. La bifurcation professionnelle n’est souvent qu’un prétexte pour assouvir un désir plus profond : la réalisation de soi.
Changer impose de passer du rêve à l’action. Cela suppose aussi d’entrer en guerre contre soi pour tenter de satisfaire certains désirs au détriment d’autres.
Qu’il s’agisse de faire un régime, d’arrêter de fumer, de courir un marathon, d’écrire un mémoire ou de réaliser un projet d’envergure, il faut mettre en place des techniques de changement personnel.
Quelles sont les motivations d’une reconversion professionnelle ? Tout dépend de l’objectif recherché par celui qui s’y engage. La sociologue Catherine Négroni, auteure de Reconversion professionnelle volontaire, dégage quatre idéaux-types.
Se connaître pour se changer, résister aux tentations, agir contre soi-même, les méthodes de développement personnel rejoignent une antique tradition philosophique : celle de l’art de vivre. Le « gouvernement de soi » est même en passe de devenir un champ d’étude très actif.
Aujourd’hui, la quête immémoriale d’épanouissement personnel n’est plus seulement réservée aux élites. Elle est même devenue un marché, où le pire côtoie le meilleur. Ne serait-elle qu’une facette de l’individualisme ?
Dans les années 1960, la psychologie humaniste, entre psychanalyse et behaviorisme, inaugure des pratiques thérapeutiques disparates,mais toutes axées sur l’épanouissement de l’individu. Son mot d’ordre : positiver.
Peine, aliénation ou pur non-sens : le travail a rarement bonne presse en philosophie. Il demeure pourtant une valeur de premier plan pour les salariés qui en attendent beaucoup. À quelles conditions le travail est-il porteur de sens ?
Lofts, blogs et confessions télévisuelles… En s’ouvrant largement à la parole intime, les médias ne font pas qu’entretenir une mode. Ils reflètent un moment de l’histoire des démêlés des sentiments individuels avec les règles froides de la vie moderne.
Se raconter est aujourd’hui devenu, dans les services sociaux, la contrepartie couramment exigée des personnes qui sollicitent de l’aide. Quand savoir se montrer soi-même devient une compétence publiquement reconnue.
Exaltant l’autonomie et l’épanouissement personnel sur fond d’intensification du travail, le management contemporain suscite bien des interrogations. Les valeurs qu’il invoque sont-elles le vecteur de nouvelles dominations ? Ou traduisent-elles une évolution des pratiques sociales qui dépasse la seule sphère du travail ?
Les entreprises, voire les administrations publiques, font facilement appel au coaching pour aider leurs managers à mieux « gérer » leurs tâches et leurs équipes. Mais qui sont les coaches ? Sur quoi repose leur pratique ? Enquête sur une pratique en voie de banalisation, qui n'est dépourvue ni de risques, ni d'ambiguïtés...