Entre le XVIIIe siècle et nos jours, une curieuse morale vint affirmer qu’une femme normale ne jouit pas ou peu.
Les années 1970 ont fait tomber des tabous anciens en matière de sexualité. C’est ce que montrent la diversification des pratiques et la liberté des discours et des images. Pour autant, la révolution sexuelle a-t-elle vraiment libéré les générations suivantes ?
Très encadrée par la religion, la sexualité licite est, au Moyen Âge, conjugale et reproductive. Cependant, le plaisir n’est pas forcément jugé inutile : il contribue à la conception et soulage certains maux.
L'harmonie des plaisirs. Les manières de jouir du siècle des lumières à l'avènement de la sexologie. Alain Corbin, Perrin, 2007