Les Lumières ont fait de l'athéisme, une idéologie quasi inexistante au 17e siècle, une force contribuant à ébranler le pouvoir de l’Église sur les esprits.
Les Lumières ont fait de l'athéisme, une idéologie quasi inexistante au 17e siècle, une force contribuant à ébranler le pouvoir de l’Église sur les esprits.
Un des meilleurs moyens de diffuser les idées philosophiques fut de les inséminer dans les esprits via des romans pornographiques. Une idée libertine qui a mené à la tolérance moderne.
L’historien Jean-Clément Martin réfute l’idée que la Révolution française aurait été préparée par les Lumières. Les philosophes n’avaient pas de programme commun ; et la majorité n’espérait pas renverser le roi, mais tempérer l’absolutisme.
Robert Darnton reconstitue l’itinéraire d’un commis voyageur suisse dans les librairies de la France entière. Ce faisant, il montre comment la diffusion des idées s’intensifie à la veille de la Révolution.
Une querelle scientifique a opposé savants cartésiens et newtoniens autour de la forme précise de la Terre. Deux expéditions scientifiques tranchent un débat dont les enjeux portent bien au-delà de la seule recherche de la vérité.
Notre justice est fille du 18e siècle. Si l’on vit aujourd’hui dans un État de droit, protégé par des lois et puni sans cruauté, c’est aux Lumières que nous le devons.
Avec son traité d’éducation, Jean-Jacques Rousseau initie la révolution copernicienne qui met l’enfant au centre du processus éducatif.
Au 18e siècle, l’Europe amorce une hégémonie mondiale, et cet essor inédit est associé aux Lumières. Un mouvement très divers, fédérant des acteurs partageant le refus de l’absolutisme, et le postulat qu’il est possible d’améliorer l’homme.
L’œuvre de Michel Serres est foisonnante. Voici quelques-uns des écrits qui apparaissent comme des pierres blanches de son parcours philosophique.
Philosophe médiatique à la faconde espiègle, Michel Serres s’est éteint à l’âge de 88 ans. Son œuvre n’a cessé de tracer des diagonales entre sciences et humanités. De la crise écologique au déploiement du numérique, il avait anticipé nombre de bouleversements contemporains.
Le « problème corps-esprit » est né d’une question posée par Élisabeth de Bohême à Descartes sur sa conception dualiste de la nature humaine. Ce problème n’a pas été résolu, mais est repensé aujourd’hui sur de nouvelles bases.
Des causes de l’univers jusqu’aux principes de la digestion, Aristote s’est intéressé à tout, répondant à ses prédécesseurs, anticipant ses successeurs, façonnant des savoirs, luttant contre les réductionnismes. Sa pensée reste active dans les débats d’aujourd’hui.